les chats grrr

on parle toujours de maitre renard, qui a bon dos en matière de poulailler, mais j'ai attrapé hier soir la patte dans le sac un avorton que je ne soupçonnais pas: le chat des voisins!

sur une couvée de 12 poussins (wyandotte nains), j'ai eu cette semaine deux disparitions inexpliquées, car ces poussins sont quand même déjà un peu trop grands pour avoir été emportés par des corbeaux. c'est hier que j'ai surpris le chat de la voisine à l'affut sur mon muret, prêt à bondir, intercepté dans son élan de justesse par mon arrivée! du coup j'ai replacé tous les jeunes et leur mère dans la volière d'élevage car pour le coup je ne sais pas quoi faire... je ne peux pas décemment faire du mal à l'animal domestique de ma voisine pour protéger mes jeunes mais je ne peux pas non plus les laisser en volière jusqu'à l'age adulte car nous consommons nos poulets, j'ai donc presque constamment des couvées en route et je m'arrange généralement pour que les jeunes aient quitté la volière d'élevage au moment où la couvée suivante est prête à naitre, donc cette histoire de chat est vraiment ennuyeuse!

si je ne trouve pas de solution, je vais devoir demander à mon mari de construire une autre volière...  

Quand les prédateurs sont des animaux domestiques, c'est le cas de figure le plus délicat, car on ne peut pas faire grand chose...

Contrairement aux prédateurs sauvages, ils ne craignent pas l'homme, ce qui réduit à néant toutes les mesures d'intimidation (épouvantails, etc...).

D'autre part, on ne peut ni ne veut leur faire du mal, évidemment...

Il ne reste donc qu'une seule solution valable: protéger les volailles! Christophe va devoir se remettre au boulot pour fabriquer une volière de croissance

Chez moi aussi, il y a eu des disparitions de poussins en pleine journée, et les soupçons se portent également sur les chats